logo rommelpot Rommelpot logo rommelpot

Tropaire de Nevers – XI° s.
(BNF ms. Lat.9449, f. 34 V°)
les jongleurs

Héritiers d'une tradition d'amuseurs professionnels remontant à l'Antiquité, les Jongleurs, ou joglador sont des artistes universels itinérants: musiciens, conteurs, manipulateurs d’objets, acrobates, montreurs d’animaux...
On  les  rencontre sur les places de marché,   dans  les foires,  les  lieux  de pèlerinage, les tournois,  mais également dans les châteaux. Ils animent les banquets, les mariages, les adoubements, les réjouissances publiques et fêtes  privées.

  monogramme rommelpot  
les menestrels
Le jongleur qui, par son habileté à l'instrument ou son talent de conteur, se fait remarquer par un seigneur et entre à son service, accède au rang de "Ménestrel".
Le mot ménestrel (chargé d'un ministère), désignant initialement l'ensemble des serviteurs d'une maison, s'attache progressivement à la fonction de musicien-conteur. Ce statut assurant à l’artiste une vie sédentaire, était très convoité par l’ensemble des jongleurs.

Roman de la Rose –1350
(BNF ms. fr. 1665, f. 7)
  monogramme rommelpot  

Miniature de Bible d’Olomouc - 1417
la menestrandise
Les musiciens professionnels du XIVe siècle, s’organisent  en corporation. La Menestrandise réglemente le métier. Elle garantit aux Ménestriers ou Ménestrandiers l’assistance et la sécurité de l’emploi.
Comme toute corporation, elle est composée d’apprentis qui deviendront maîtres après la présentation d’un chef-d’œuvre devant une jurande (commission d’examen).
L’académisation de la musique “savante” dès XVIIe et XVIIIe siècles marquera le déclin de cette corporation.
  monogramme rommelpot  
les trouveurs
Troubadours et Trouvères sont avant tout des poètes, même si certains d'entre eux savent chanter et jouer d'un  instrument. On donne à l'auteur de tropes (pièces lyriques  en  langue vulgaire) le nom de "trobaire/trobador" dans le Sud de la France, en langue d'oc, et "trouveor/trouvère" dans le Nord, en langue d'oïl.
Ce mouvement poétique et musical profane, né dans la première moitié du XII° siècle, gagne rapidement toutes les cours occitanes. Colporté  par  les  jongleurs, cet art franchit  la  Loire  et s'étend  aux  provinces  du  nord. Il décline à la fin du XIII° siècle.

Les Ethiques d’Aristote – 1376
(La Haye ms. 10 D1, F.150)